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il y a 6 ans
Ma confession de femme soumise
Mon cher amant, mon cher Maître
Voilà quelques jours vous m’avez demandé de vous relater notre prise de contact et les ressentis jusqu’à notre rencontre à l’hôtel. Comment vous exprimer tout cela ? C’est une question bien personnelle pour une histoire qui se vit à deux et ne s’écrit pas. Mon côté rebelle vous répondrait en quelques mots : « La prise de contact était sympa avec des échanges courtois jusqu’à notre premier rendez-vous. Rendez-vous test, mais rassurant. Le reste, tout pareil que vous dans les ressentis. ».
Mais bien sûr ce n’est pas cela que vous souhaitez lire. Votre demande est claire. Je dois vous livrer le récit de chaque étape et sans discussion. Pas sûre que vous apprécierez mon style…
Le monde réel de la domination et de la soumission reste tout de même une grande interrogation pour moi. Votre annonce ne ressemblait à aucune autre. Très douce, respectueuse et en même temps avec une recherche de personne bien claire. Je trouvais, au travers de la description, mes propres attentes, et en même temps je pouvais me projeter dans ce jeu de rôles encore jamais pratiqué.
Après une petite hésitation, je vous ai envoyé un message comme on lance une bouteille à la mer. Très rapidement votre premier courrier est arrivé. Rassurant, il était le reflet de quelqu’un de sain, sérieux et respectueux des personnes et de l’hygiène. Au-delà de mes attentes, il répondait déjà à deux questions, votre passé de dominant et l’intérêt que vous portiez aux envies et aux limites de chacun. En trois jours, près de quinze messages ont suivi. Chacun de nous a exposé, de messages en messages, son vécu et ses attentes. Dans l’un d’eux, votre photo est arrivée avec un sourire charmant et un regard pétillant. Les écrits correspondaient à l’individu. Et naturellement les échanges m’ont permis de découvrir que la douceur faisait non seulement partie de ce que je lisais, mais aussi de votre personne. Des écrits toujours très légers et parfois très intimes. Les messages au fil des journées prenaient une tournure plus coquine. On se découvrait.
Vous testiez mes limites malgré mes réticences à me livrer sans vous avoir rencontré. Vos demandes étaient déjà bien directives, mes réponses parfois évasives. Ma volonté à m’engager me dictait de répondre au mieux pour vous découvrir. Savoir le plus précisément possible ce que vous pourriez me demander à l’avenir. Bien évidemment, ce n’est pas ces quelques lignes qui allaient me livrer toutes les connaissances dont j’étais assoiffée. Non, bien sûr. Mais je pouvais lire votre ligne de conduite, être rassurée et savoir si vous étiez la personne avec qui je pourrai m’engager sur un bout de chemin.
Dans vos premières questions, certaines portaient sur mes pratiques, mes expériences, les jeux ou les scénarios. Jusque-là, pas très difficile de vous répondre, il me suffisait de vous donner un maximum d’informations sur ce que j’aimais ou détestais. Cela ne pouvait être que rassurant pour moi, vous cherchiez à mieux me connaître. Parmi vos demandes, il y en a une qui m’a fait sourire et en même temps me mettait mal à l’aise. Vous souhaitiez une photo sexy et une autre plus osée. Vous vouliez être surpris m’avez-vous dit. La réalité des ordres tombait ! La sexy n’était pas très compliquée, j’aime la sensualité et les jolis dessous. L’osée, par contre, était plus délicate. Il me fallait être inventive. Je vous ai donc fait parvenir deux photos l’une en sous-vêtements sous une nuisette et l’autre nue.
Votre mail de retour débordait de compliments et parlait déjà de jouer avec mes seins. Vous me demandiez comment, moi, je les aimais et m’en occupais, et ce que j’aimerais qu’on leur fasse. Cela m’a surprise et ne m’a pas laissée indifférente. J’étais à la fois flattée et en même temps gênée. Et puis votre mail s’est fini par cette question anodine : « Qu’oseras-tu d’autre dans ton prochain mail ? ». Le lendemain matin, après ma réponse, la vôtre ne s’est pas fait attendre. Alors que je vous parlais de mes seins, vous attendiez aussi ce que j’allais oser. D’ailleurs votre coté directif me l’a rappelé aussitôt. « J’attends toujours de voir ce que tu vas oser pour moi ce jour… ». Vous ne me laissiez pas vraiment le temps de chercher. Il fallait être réactive. Alors deux nouvelles photos vous sont parvenues. Cette fois, une prise de près, string coté face et l’autre, coté dos. Sans vous avoir rencontré c’était difficile, et je ne voyais pas non plus comment faire autrement. Même si je sentais que notre relation écrite évoluait agréablement et dans le respect, j’hésitais.
À chaque fois, vos retours n’étaient que compliments et encouragements à me dévoiler. Je le sentais bien. Nos échanges étaient toujours sur le même ton. Avec une avancée, puisqu’ils se faisaient aussi par SMS maintenant. Plus facile et aussi plus directif encore. Notre relation bâtissait ses fondations. Vos injonctions à me dévoiler étaient de plus en plus coquines et toujours à l’ordre du jour. Et vous saviez vous y prendre, chacun de vos SMS devenait pressant, très chaud. Sans m’en rendre compte, au fil des heures, vous arriviez à me sortir de mes retranchements, à faire éclater les limites que j’avais si bien mises, puisque nous ne nous connaissions pas.
Cinq jours après notre premier contact, les messages étaient toujours aussi nombreux. Dans nos échanges, les images et les caresses ne manquaient pas. La chaleur est montée naturellement et, très vite, nous nous sommes laissé aller à écouter nos corps et, chose exceptionnelle, à nous faire réagir. Vous vouliez être là. Alors pour vous montrer mon état d’excitation, vous m’avez demandé une photo. Je vous l’ai envoyée. Vous pouviez découvrir mon sexe humide, ouvert et gonflé sous mes doigts. La plus belle chose qui pouvait arriver, arriva. Notre jouissance ne s’est pas fait attendre. Pour preuve, la photo de votre sexe qui venait de m’offrir son liquide que je devinais chaud. Une soirée riche qui nous a ouvert sur un avenir qui se traçait plus que sereinement.
Le lendemain matin, tôt, votre message de bonjour est arrivé très pressant, et encore dans l’ambiance de la veille. « Tu m’as régalé hier soir… C’est fou ce qu’il se passe avec toi ! ». J’étais moi aussi encore surprise de mon audace. Quelques heures après, vous étiez encore à regarder, selon vos dires, mes doigts sur ma chatte. Je vous ai avoué sincèrement que vous m’aviez entraînée dans une nouvelle aventure plaisante, et au final un joli défi. Vous m’avez demandez mes dispos pour les prochains jours. Le rendez-vous a été fixé très vite pour le lendemain. Pas le temps de réfléchir, nous allions enfin nous voir, nous entendre, nous toucher, savoir.
Les échanges de la journée ont été plus anodins. Enfin jusqu’au soir… Le lieu et l’heure s’affinaient. Vous étiez plein d’enthousiasme et très confiant. Votre impatience était palpable. Moi à l’inverse, je n’étais plus très confiante. J’avais l’impression d’avoir donné un coup de pied dans la fourmilière, j’avais une boule au ventre. Mon inexpérience faisait monter mon stress. Comme à votre habitude, vous avez trouvé les mots rassurants. Malgré la pression, vous étiez sûr que le feeling serait bon et aussi important et décisif que tout ce qu’il se passait entre nous. Et pourtant, au petit matin du jour J, votre message m’a laissé interloquée. Vous aviez mal dormi vous aussi, mais étiez impatient. Le plaisir de la découverte augmentait le stress, mais vous restiez serein et fidèle à vous-même. À tel point que votre questionnement a repris naturellement. Cette fois-ci vous vouliez des précisions sur mes lectures, les films visionnés, si j’aimais regarder une femme se caresser. Des questions qui me semblaient entretenir la pression. Je ne sais pas si, à ce moment-là, je n’aurais pas préféré le silence. Non finalement, je pense que j’aurais eu encore plus peur.
La matinée s’est déroulée à la fois rapidement et très lentement. Le moment était arrivé. Un SMS signalait votre arrivée à la minute près de notre rendez-vous. Je m’entendais déglutir et vous répondre de la même façon : « Je suis là. ». Plus de marche arrière possible. Je sortais de la voiture la démarche ferme, le sourire aux lèvres, fidèle à moi-même. Votre sourire et votre regard étaient une belle invitation à vous dire bonjour et à vous suivre pour un café. Ma première surprise a été de vous entendre me dire « quel charme » en me faisant la bise. La deuxième, c’est le naturel de nos écrits qui continuait comme si nous nous connaissions depuis longtemps.
Deux cafés plus tard, nous avions posé un cadre, des limites, parlé de beaucoup de sujets, comme nous le faisions par écrit. Et je n’avais pas peur de dire ce que je pensais ou d’être rebelle. Cela vous faisait sourire, car vous disiez : « … je suis certain de devoir te corriger. » (Phrase qui, je vous l’avoue, me fait toujours sourire.) Loin d’être en grand stress, le contact était bon. Une petite voix me disait de rester vigilante. Tout au long de notre conversation, mes différentes questions avaient leurs réponses et, surtout, il n’y avait aucune fausse note par rapport à nos conversations écrites. J’étais rassurée. De la même façon, j’ai répondu au mieux à toutes vos demandes. La franchise et l’honnêteté étaient de rigueur.
Notre entretien touchait à sa fin. Vous avez eu cette ultime question qui était la conclusion logique de notre rendez-vous : « On va faire un tour ? ». Je pouvais encore vous dire non. Il y a eu un blanc dans ma tête, et je m’entends vous répondre : « On peut essayer. ». Je vous ai répondu cela la peur au ventre, mais je savais pourquoi j’étais là et je savais aussi qu’il y avait une certaine attirance entre nous. Attirance qui semblait plus que prometteuse pour tous les deux au vu de nos regards énamourés. Nous nous sommes donc éloignés du centre-ville. Quelques kilomètres plus loin et isolés en campagne, nous nous sommes arrêtés.
Plus question de discuter, nous allions pouvoir nous toucher, concrétiser. Nous sommes passés à l’arrière de votre véhicule. Un peu gauche, je vous ai laissé prendre les devants. Vous avez ouvert ma robe, mon chemisier et pris le temps de découvrir mon ensemble en dentelle noire. Votre regard était neutralisant. Difficile pour moi de le soutenir. Je ne pouvais pas bouger, j’étais exposée et n’avais d’autre choix que de rester ainsi. À cet instant, je me suis sentie nue malgré la dentelle qui me restait. Vous vous êtes déshabillé à votre tour, le regard toujours sur moi.
Vous m’avez dit : « Vas-y, c’est à toi de faire. ». Je me suis approchée, la main hésitante, je vous ai effleuré d’une petite caresse. Je me suis penchée pour déposer un premier baiser sur votre torse, jouer avec votre poitrine et doucement descendre vers votre sexe qui était ferme et déjà bien dur. Entre la caresse de mes lèvres, de mes doigts, et la chaleur de ma bouche, je vous ai senti vous offrir pour mon plus grand plaisir. Vous m’avez stoppée. Et là, votre appareil photo s’est mis en marche. Quelle horreur ! (Je ne supporte toujours pas. Cela me dépasse et reste une épreuve.) Mais j’étais prévenue, il faudra en passer par là à chacune de nos rencontres. Notre échange ensuite a été très chaud.
Vous n’en aviez pas fini avec moi. Allongé dos sur la banquette, vous avez saisi un jouet. De sentir vos caresses, votre insistance, de vous entendre me parler, m’ordonner de jouir alors que votre vibro me torturait amoureusement, vous m’avez fait lâcher prise. Vous m’avez fait jouir. J’étais déstabilisée. Entre les photos et cette jouissance, je ne me reconnaissais pas. J’ai pu prendre un peu sur moi, car vous m’avez donné la possibilité de m’occuper de vous, de vous sucer à nouveau et surtout de vous faire jouir à votre tour. On dit que la première fois n’est jamais très bien car on ne se connaît pas, moi, j’ai adoré être avec vous.
Ce premier rendez-vous prenait bientôt fin. Le retour jusqu’à ma voiture s’est fait dans une ambiance légère. Nous nous sommes dit au revoir avec juste la promesse de nous dire un peu plus tard si nous allions nous revoir ou non. À peine en voiture, je recevais votre premier message : « Tu es super. J’espère te revoir.». Difficile de vous répondre, un véhicule de police était derrière moi. Juste le temps de vous écrire « merci ». Je n’ai pas vu les kilomètres pour rentrer. Je pensais à la réponse que j’allais vous donner. Pas question de vous faire un SMS. Donc, arrivée à la maison, je vous remerciais pour l’après-midi et vous signalais un mail envoyé un peu plus tard. Loin de penser que j’allais souffler la peur de vouloir arrêter. Oh non, nous étions d’accord, quelque chose se passait entre nous et nous avions apprécié notre rencontre. Moi un peu moins de m’être lâchée et des photos. Mais votre promesse de me faire découvrir d’autres choses me plaisait. Notre histoire commençait à s’écrire sérieusement.
C’est avec plaisir que j’ai pris le temps de vous écrire pour vous donner mes ressentis et, surtout, vous signaler tout le plaisir que j’aurai à vous revoir. Vous m’avez envoyé les deux photos en me disant : « Regarde ton mail. Jolie, non ? ». Et pour reprendre votre expression appétissante, oui c’était bien moi, même si je n’aime pas, le regard n’était pas le même. Dans les jours suivants, nos échanges ont repris par SMS et par mail, avec toujours autant d’ardeur alors qu’il nous était impossible de nous rencontrer. J’ai adoré tous nos moments d’échange câlins comme les moments rebelles. Quant aux mots « soumise », « cochonne », ou « salope » que vous employez et qui sont vraiment des mots très disgracieux, ils font toujours l’objet de bras de fer de ma part et de promesse de correction de la vôtre !
À notre rencontre suivante, le plaisir des retrouvailles était palpable. Une fois ensemble, nous sommes retournés au même endroit que la première fois. Trop pressé l’un et l’autre de pouvoir se toucher et profiter de l’autre à nouveau, je pense. Cette fois-ci votre surprise était cuisante. Nous avons pris le même plaisir à nous déshabiller. Vous avez posé une pince à linge sur chacun de mes seins. J’ai pu vous caresser et vous sucer, vous lécher avec plaisir comme la première fois. Je sentais la chaleur de votre corps et de votre regard.
Les jeux étaient un peu différents, plus intenses. Quand vous avez retiré les pinces, j’ai pu découvrir les sensations chaudes et prenantes que cela laissait à mes seins. Et vos caresses ont vite effacé ces ressentis.
Je vous suçais, à genoux entre les sièges, quand soudain vous m’avez aidée à me relever sans rien dire, et je me suis retrouvée sur vos genoux. Position pas très confortable pour moi de part l’étroitesse de la voiture, mais aussi parce qu’elle m’exposait désagréablement. Je vous entends encore me demander : « Tu es qui ? Tu es quoi pour moi ? ». Sans réponse de ma part et parce que je ne vous donnais pas les mots que vous souhaitiez, j’ai eu le droit à une fessée, maintenue. Je n’y croyais pas. Vous aviez osé ! Pas question de vous dire ce que vous vouliez. Non je ne suis pas une cochonne, je ne suis pas VOTRE cochonne. Je suis MOI, point. Au bout d’un long moment, comme je ne savais pas quoi dire, machinalement je vous ai dit : « Joker. ». Quel mot magique ! Vous vous êtes arrêté. J’ai pu récupérer un peu, mais, très vite, nous avons enchaîné sur une autre position. J’étais à quatre pattes, les fesses rouges, et cette fois-ci, un plug est venu rejoindre le jouet de la première fois. Les sensations étaient encore plus profondes. Mais je m’étais promis de ne pas lâcher prise. Non, pas cette fois. Cela n’a pas été sans difficulté, car vous y avez mis votre plus grand enthousiasme pour m’exciter et me faire découvrir des sensations exceptionnelles. J’ai eu bien du mal à maîtriser jusqu’au bout, et bien évidement vous êtes arrivé à vos fins.
Toute notre rencontre a été un délice pour les sens. Vous avez été un amant formidable. Je venais de vivre ma première fessée. Je venais de vivre une relation intense où je n’ai rien pu gérer. Si je bougeais alors que vous m’aviez demandé de prendre une pause, votre voix ferme se faisait entendre immédiatement. Je souhaitais rencontrer quelqu’un d’autoritaire et de directif, et bien c’était fait. Je le découvrais avec plaisir. Et tout cela bien sûr, entrecoupé de photos pour lesquelles je n’avais rien à dire. Notre retour était agréable. J’étais encore sous l’effet de nos échanges. Mon corps était chaud des pinces à linge qui irradiaient encore et de cette fessée qui, elle, marquait non seulement mon derrière mais aussi mon moi, celui pour lequel je me battais tellement.
Le soir et les jours suivants, je repensais à notre rencontre avec beaucoup d’émotions et je pouvais le voir aussi, car mes fesses avaient décidé de garder cette petite couleur rouge de vos mains. Ce rouge que vous aimez tant ! Parfois dans nos échanges il y avait des petites taquineries, et nous faisions allusion à nos ébats. Un échange important qui maintenait toujours une petite envie de se retrouver très rapidement. Allusion aussi à ces photos qui me perturbent. Photos qui vous font rêver et entrevoir les jeux à venir. Petite passerelle aussi pour notre rendez-vous suivant qui n’allait pas tarder.
Ce rendez-vous aurait lieu à l’hôtel. Il est évident qu’il allait être très important, dans un contexte tout à fait autre. Les jours passaient, et je sentais cette nouvelle échéance arriver et faire monter le stress. C’était sans compter sur votre capacité à faire souffler le froid – en me parlant du matériel que vous alliez préparer et de votre impatience à vous occuper de moi et de mon petit trou – tout en effaçant mes craintes. Un jeu pour vous : semer la pression et être rassurant comme vous savez si bien le faire.
Le vendredi est arrivé encore très vite. Notre après-midi câlins était tant attendue de votre part et, je l’avoue, de la mienne aussi, nous en avions tant parlé. Je vous ai rejoint confiante. Pas que les nouveautés me réjouissaient, mais parce que c’était vous et l’envie d’être avec vous avant tout. L’envie de vivre un moment qui nous appartiendrait avec ses surprises et ses découvertes. Quel que soit le vécu.
Les manteaux tombés, un petit bisou échangé, je tournais en rond. Il n’était pas facile pour moi de me positionner dans la pièce. Vous avez très vite résolu mon problème. La jupe s’est retrouvée par terre et le chemisier a pris le même chemin. J’étais à nouveau presque nue sous vos yeux. Ces yeux qui étaient toujours aussi dévastateurs à scruter chaque partie de mon corps. Les miens par contre ont vite été dissimulés sous un foulard. Ce jeu était pour moi complètement nouveau. Je savais pourquoi j’étais là. À ce moment-là je ne savais pas si je devais écouter cette petite voix qui me disait : « Stop, tu ne vas rien gérer » ou laisser faire. Je savais que je pouvais vous faire confiance, mais en même temps la raison me disait de rester vigilante. Finalement, j’ai préféré avoir les yeux bandés. Me connaissant, je pense que de vous voir vous activer, je me serais rebellée, par crainte, mais aussi par opposition et par jeu.
Vous m’avez conduite devant le lit et m’avez demandé de me mettre à quatre pattes. Je vous entendais bouger, le froissement de vos vêtements que vous quittiez. Puis des bruits que je ne connaissais pas et donc que je ne pouvais pas identifier. Là, on se sent bien seule. Vous êtes revenu près de moi, j’ai senti votre main passer sur mes fesses, sur mon sexe. Et puis un gel un peu froid sur mon petit trou. À mon sursaut, une demande de votre part : « Tu ne bouges pas. ». Tout en douceur vous avez posé un rosebud à l’entrée et vous l’avez glissé doucement en moi, curieux de savoir. « Est-ce la première fois ? – Non », mais posé par quelqu’un d’autre oui, mais je n’ai rien dit, l’effet n’est pas le même. Puis vous m’avez aidée à me coucher sur le dos. Le foulard sur les yeux, le rosebud posé, c’était au tour de mes mains d’être menottées, puis une cheville à une barre, la deuxième cheville à l’autre extrémité, et me voilà sans pouvoir bouger. Je me savais offerte. La sensation était impressionnante. Là, il n’était plus question de révolte. Plus question d’être rebelle. La découverte de nouveaux sens avait commencé.
Vos caresses, puis votre vibro, vous aviez mis tout en œuvre pour me faire lâcher prise. Mais je reste une rebelle dans l’âme, et pas question de vous dire ce que vous vouliez entendre ni même de jouir. Vous dosiez les effets. Avec mon refus d’obtempérer, vous avez décidé d’augmenter la difficulté. Et ce sont deux boules de geisha que vous avez glissé dans mon vagin. Tout cumulé, c’était presque intenable. Dans le feu de l’action, vous vouliez absolument que je réponde à : « Tu es qui ? Tu es ma cochonne. ». Impossible pour moi d’aller à l’encontre de mes convictions. « Non, je ne suis pas une cochonne. ». Ce jeu a duré un moment, et d’une petite voix je vous ai répété être une coquine. Magique, vous vous êtes arrêté d’avoir cru entendre le bon mot. Je pouvais souffler. J’ai pu prendre votre sexe dans les mains vous caresser et vous sucer un instant. Cela a été de courte durée. Vous m’avez enlevé les boules de geisha, vous m’avez détachée, et je vous ai senti en moi. Sensation très agréable. Tout s’est enchaîné jusqu’à me faire mettre à quatre pattes à nouveau. Vos mains étaient douces et réconfortantes, malgré une petite fessée en passant. Vous m’avez retiré le rosebud, et j’ai senti votre sexe prendre sa place. Lentement au début, je vous sentais entrer en moi. Vos mouvements se sont accélérés, et votre sexe m’a envahie totalement. Quel plaisir de vous entendre et quelle sensation de vous sentir ainsi ! Nous nous sommes posés l’un et l’autre, rassasiés de bien-être.
Les instants qui ont suivi nous ont permis d’aborder un autre registre plus personnel et indispensable à notre relation. Pas de doute, ce qui venait de se passer resterait gravé dans ma mémoire, mais aussi dans vos archives. Chaque changement de position déclenchait votre flash. Notre rapprochement sexuel s’épanouissait agréablement et commençait à nous rapprocher affectueusement. Les jeux de mots par message qui ont suivi cette rencontre témoignent aussi de notre complicité indissociable de la confiance.
Notre rendez-vous s’est soldé par un petit cadeau. Une revue que vous aimez lire et qui comporte quelques récits et témoignages. Quel cadeau empoisonné, j’étais loin de me douter qu’il m’annonçait la rédaction de ce récit.
Finalement derrière vos promesses de punitions et de dureté, vous êtes une personne douce, ferme et fidèle à votre annonce. J’espère que toutes nos relations seront toujours vécues aussi intensément et avec autant de délicatesse. La délicatesse d’un amour particulier, sincère et sans intérêt personnel.
Voilà, il tenait à ce que je vous fasse part de notre récit. C’est lui qui m’a fait connaître, lire et aimer votre jolie revue.
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